Google Stadia a fermé le mois dernier après seulement trois ans de disponibilité, et après sa fermeture, le PDG de TakeTwo a commenté le modèle commercial de Stadia comme l’une des raisons pour lesquelles il a fermé tout en remettant en question la validité de cloud l’avenir du jeu dans une certaine mesure.
TakeTwo Interactive est l’éditeur de certains des jeux les plus populaires disponibles aujourd’hui, notamment la franchise 2K Sports, Borderlands, Grand Theft Auto et Red Dead Redemption.
C’est un éditeur qui a été l’un des premiers partenaires de Google Stadia, apportant certains de ces titres à la plate-forme tout au long de sa vie, mais aussi un éditeur qui s’est éloigné de Stadia assez rapidement lorsque les choses ont commencé à se détériorer. NBA 2K, par exemple, a laissé Stadia avec 2K21 comme dernier épisode publié sur la plate-forme et a laissé le jeu en panne pendant des mois, sans aucun correctif ni mise à jour de contenu.
Dans son dernier appel aux résultats, le PDG de TakeTwo Interactive, Strauss Zelnick, a déclaré que cloud le jeu était une « technologie de distribution » et « pas un modèle commercial ». Zelnick a déclaré qu’une distribution plus large est «toujours une bonne chose», mais a critiqué le modèle commercial de Stadia, ajoutant que Stadia «a découvert» que les joueurs qui sont «prêts à payer 60 à 70 $ pour un titre de première ligne [are] également prêt à acheter une console. Le agrafe ci-dessous coupe un peu tôt, mais Zelnick suggère que l’adieu de Stadia et la perte de TakeTwo de pouvoir vendre des jeux aux joueurs sans console « auront probablement un effet sur les bords », se référant aux finances de TakeTwo.
Les commentaires de Zelnick ne sont certainement pas optimistes quant à cloud jeux, mais s’aligne à peu près sur celui de Phil Spencer de Xbox, qui a également (bien qu’un peu plus poliment) critiqué le modèle commercial de Google consistant à facturer aux clients des jeux pour jouer uniquement dans le cloud. Spencer a plutôt souligné le modèle du Xbox Game Pass consistant à offrir aux joueurs la possibilité de diffuser des jeux à partir du cloud et jouez-les localement avec sa bibliothèque par abonnement.
De toute évidence, il y a une part de vérité dans ces sentiments. L’idée que Stadia serait le « Netflix du jeu » à ses débuts a mis une idée fausse dans l’esprit de nombreux joueurs potentiels, dont beaucoup étaient contre l’idée de payer le prix fort pour des jeux auxquels ils ne pouvaient jouer que sur le cloud. En fin de compte, c’était probablement un facteur important qui a contribué à la mort éventuelle de Stadia. Là encore, ce n’est pas comme tous les services qui proposent une bibliothèque par abonnement prospère.
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